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Monday, January 9, 2017

Swift Hacker Model: Une mousse qui a du style !


Texte : Pierre Rondel
Photo : Joël Marin et Pierre Rondel

Introduction

Au salon de Nuremberg 2015, et suite au succès du Vagabond, Hacker présentait plein de nouveautés planeur. Il s'agit en fait d'un concept où la même formule aérodynamique est déclinée en 4 modèles semi maquette différents (Blanik, Swift, Fox, Lunak) en version planeur pur ou planeur électrique et disponible dans des coloris variés afin de satisfaire tous les goûts ! Je vous propose aujourd'hui l'essai de la version planeur pur du Swift de cette gamme SKG.

Le tour du propriétaire

Le kit Hacker Model est sans conteste ce qui se fait de mieux dans le monde des modèles EPP découpés au fil chaud. Soigneusement emballé on retrouve tout d'abord les ailes décorées et entoilés au film de lamination à chaud, longeron en pin et nervure d'emplanture en CTP posés. Les puits de servos sont creusés, ainsi que les passages de fil de servos.

Le fuselage est lui aussi décoré, mais non entoilé, les diverses découpes déjà effectuées, que ce soit pour la pose de la dérive ou le stab, ou alors l'emplanture et le logement radio. Le stab et la dérive sont livrés non entoilés, mais articulé.

L'accastillage complet comprend des pièces en CTP découpées au laser, la verrière thermoformée en plastique noir, de la visserie, la clé d'aile en corde à piano, une roue plastique et mousse, sans oublier les gaines et commande en CAP.

Comme c'est souvent le cas pour les modèles de Hacker Model, la notice de montage est constituée de photos de montage sans texte. Elle est facile à suivre et claire.

Album photo sur le kit: ICI

Un montage finalement rapide

Le montage se fait en 2 ou 3 soirées, tranquille. J'ai fait tous les collages avec de la cyano “foam safe” sauf les parties en bois où j'ai utilisé de la cyano normale.

Du fait de la position du logement radio et de la verrière, le Swift propose un système de montage et verrouillage plutôt sophistiqué mais très bien conçu. L'assemblage commence donc par ce système de verrouillage des ailes que l'on doit assembler à partir de pièces en ctp découpées au laser. Il faut faire attention à bien le monter à blanc pour vérifier l'alignement parfait des pièces dans lesquelles va coulisser la CAP pour verrouiller les ailes, ce qui constitue la principale difficulté du montage. Ne pas oublier de préparer et coller les rallonges de servos en place

On continue ensuite avec le fuselage. Il faut tout d'abord faire la mise en croix de l'aile et coller le système de fixation des ailes en place. Ensuite, on colle les renforts le long du fuselage en faisant bien attention à ce que le fuselage  reste droit et on découpe une ouverture dans le fuselage pour y insérer la roue. Idem pour les gaines de commande de profondeur et de direction.

Passons à la dérive et au stab. Ils sont renforcés avec un plat carbone inséré dans une saignée faite au cutter. On peut ensuite enchainer avec le collage du stab et de la dérive sur le fuselage, à la cyano et activateur, en faisant bien attention à sa mise en croix, histoire d'avoir un planeur bien symétrique qui volera droit.

Le reste du travail consiste principalement en l'installation radio qui demeure très classique. Une platine radio en CTP reçoit les servos de 9 à 12gr (Tower pro MG90 servo 9g métal). Le récepteur se place derrière les servos et devra être de petite taille.

Pour respecter le centrage, j'ai dû utiliser un pack de 4 accus NiMh AAA de 800 mAh, contrairement à ce qui est indiqué dans la notice (ACCU 4x AA NiMh 1900).

Il est intéressant de rigidifier les rallonges de servo d'aile au niveau de l'emplanture pour qu'elles puissent rentrer plus facilement dans leur “tunnel”. J'ai utilisé pour cela de la gaine thermo-rétractable.

Bonne surprise sur la balance, avec un poids en ordre de vol de seulement 702g contre 780gr indiqué sur la notice. C'est suffisamment rare pour être signalé !

Les photos de l'assemblage sont ici: ICI

Cela donne quoi en l'air ?

Le premier vol a eu lieu par vent soutenu. Le Swift n'était pas parfaitement à son aise mais s'est bien défendu tout de même. Cela a permis de voir que les débattements étaient un peu faible et le centrage un trop avant.

Les séances suivantes ont eu lieu par conditions idéales, vent inexistant à petite brise. J'ai été surpris par les qualités de gratteur que je n'attendais pas forcément sur un modèle comme celui-ci. Je me rappelle d'une séance de gratte dans les Vosges en compagnie de nombreuse Alula EVO et  TREK, et bien le Swift s'en sortait plutôt bien, loin d'être ridicule, capable de voler très lentement sans augmenter de manière significative le taux de chute, ou tenant la spirale plutôt bien. Il possible de s'éloigner de la pente sans soucis partir chassé le thermique tout en restant prudent, il ne s'agit pas d'un F3J quand même !

Ses conditions préférées du Swift restent cependant la petite brise. Le Swift délivre alors énormément de plaisir, tout d'abord par sa présence en l'air et son look semi maquette. On ne se lasse pas de faire des petits passages à hauteur des yeux. 

Les commandes sont précises et efficaces, mais pas violentes, le pilotage reste simple. Le dièdre et le surface latérale du fuselage apportent de la stabilité en trajectoire.

La dérive est efficace en toutes circonstances et plus particulièrement en spirale ou en voltige. Le Swift n'est pas un modèle de voltige, mais est capable de toute la voltige académique de base: tonneaux et vol dos ne posent aucun problème pour peu qu'il y ait un minimum de portance. Les figures verticales, renversements, looping, manquent d'amplitude du fait du faible poids de la machine. On se fait cependant plaisir à enchainer les figures à la crête.



L'atterrissage, même sans aefs est simple, car les 700g du planeur sont faciles à ralentir.

Les photos en vol sont: ICI

Pour terminer, et pour illustrer parfaitement les capacités de vol du Swift, quoi de mieux qu'une
petite vidéo du planeur dans son élément, dans un cadre de vol magnifique au cœur des alpes:


Conclusion

Le Swift est un planeur bien sympathique, un kit de très bonne qualité, qui s'adresse aux pilotes 3 axes dégrossis qui recherche une machine compacte, qui a de la gueule, et possédant de bonnes qualités de vol. Et si les formes Swift ne vous accrochent pas, il vous sera alors facile de vous tourner plutôt vers le Blanik, ou le Lunak au look et au charme plus rétro.

J'ai aimé :
- excellente présence en l'air
- système de fixation des ailes simple et efficace
- prises à brancher intégrées à l'emplanture de l'aile

J'ai moins aimé :
- stab non démontable
- charnière d'ailerons travaillant un peu verticalement

Caratéristiques:
  • Envergure: 2000mm
  • Longueur: 995mm
  • Surface: 32 dm2
  • Cordes d'aile : emplanture 22mm, saumon 11mm
  • Poids en ordre de vol 702g (indiqué 780g dans la notice)
  • Charge Alaire : 22 g/dm2
Equipement nécessaire :
  • 4 servos towerpro MG90 (servo 9g métal)
  • Pack 4 accus Nimh Enneloop 750mAh
  • Rallonges de servo
  • Récepteur 4 voies
Réglages :
  • Centrage : 66mm (indiqué 60-65 mm dans la notice)
  • Débattements (valeurs positives = vers le haut)
  • Profondeur : +13 mm, -13 mm
  • Dérive : +30 mm, -30 mm
  • Ailerons : +35 mm, -25 mm

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